Lycéens, en cours !

Initialement, je voulais évoquer la grogne actuelle des syndicats qui ne représentent personne, à part eux-mêmes et leurs dirigeants. Ensuite, je voulais parler de l'augmentation inappropriée en ces temps du salaire des fonctionnaires... 1,2% en deux fois (les négociations ne sont pas finies). Pas assez disent les intéressés, car le point d'indice n'a pas été relevé depuis 2010... Le rattrapage ne serait donc pas à la hauteur... Bon, ils ne disent pas en revanche, que le service public (hors santé et sécurité) n'est pas à la hauteur non plus !

Toujours en couche

Finalement, je parlerais des lycéens (passons encore pour les étudiants) dans la rue contre la réforme du travail. Ou plutôt le projet de réforme. En 2016 donc, ce sont des gamins de 15-16 ans, à peine sortis de leur couche et avec tout juste quelques poils sous le menton, qui veulent dicter la loi au gouvernement et imposer leur vision du travail, eux qui n'ont jamais travaillé ! Un comble, avouez-le ! Ce billet tombe à point nommé après la diffusion ce jeudi soir d'un reportage dans Envoyé spécial consacré à la fronde des lycéens, confortant ainsi ce que, finalement, je savais déjà...

Emploi ou emploie ?

En pleine préparation des banderoles, ces jeunes pousses ne savent même pas écrire le mot "emploi". Etrangement, ils n'ont pas manifesté contre la réforme de l'orthographe. Et puis bien sûr, quand le journaliste leur demande les raisons de leur mécontentement, la réponse est évasive... "On défend notre avenir". Quel argument ! On est bien parti avec ces jeunes en quête de notoriété pour défendre notre code du travail. Non sérieusement...

A plus tard

Chers lycéens, allez retrouver votre biberon, vos carambars ou autres smartphones, mais surtout retournez en classe pour étudier et pour lire AUSSI le projet de réforme... Il sera toujours temps à l'avenir de vous faire entendre dans les rues. D'ici votre entrée dans la vie active, les événements auront encore changé et évolué. Ou revenez battre le bitume quand une loi vous concernera. Vraiment !